Les mortiers isolants ou le béton mousse sont des solutions intéressantes pour créer des pentes cimentées sur les toits plats. Ils sont rapides et faciles à mettre en œuvre. Il convient toutefois d'examiner d'un œil critique les conditions de mise en œuvre : un temps trop chaud, le gel ou de fortes pluies sont préjudiciables à un bon résultat final.
Patrick Vanderstichelen, responsable de la formation technique au sein du Tectum Group, a constaté ces dernières années une augmentation du nombre de bétons mousse ou de mortiers isolants sur les toits plats. "Cela concerne environ 80 % de nos chantiers. Parfois, ils sont même posés en grandes épaisseurs. Les couches de pente en ciment assurent alors non seulement une pente adéquate vers les points d'évacuation de l'eau, mais doivent également contribuer à l'isolation thermique de la toiture. En soi, je n'ai rien contre ces couches de pente isolantes, pour autant qu'elles soient placées dans de bonnes conditions. C'est ma principale préoccupation et mon premier point d'attention lorsque j'inspecte une toiture sur laquelle nous allons travailler.
Il arrive parfois que la couche supérieure des talus en ciment n'ait pas été proprement lissée. La surface est alors moins plane. Par conséquent, il y a non seulement un risque que l'apprêt pour l'installation du pare-vapeur n'adhère pas correctement, mais aussi que la couche supérieure s'écaille sous l'influence du soleil ou du gel. Dans le cas d'un mortier isolant avec des billes de PSE encastrées, il y a un risque de brûler le PSE lors de la cuisson du pare-vapeur ou qu'il y ait une réaction chimique entre les solvants du primaire et le PSE. Si la surface n'est pas suffisamment plane, il est nécessaire d'appliquer une couche supplémentaire de mortier de ciment d'au moins 20 mm d'épaisseur pour assurer une bonne adhérence du pare-vapeur", explique Patrick Vanderstichelen.
Une deuxième raison importante pour laquelle la couche supérieure de mortier isolant ou de béton mousse doit être finie correctement est d'éviter l'accumulation d'humidité dans l'emballage. "Si les précipitations tombent dans les deux jours qui suivent la pose du mortier ou du béton et que la couche supérieure n'est pas correctement finie, l'eau de pluie s'infiltrera dans l'emballage construit. Cette humidité ne pourra jamais s'évaporer complètement puisque nous appliquons généralement le pare-vapeur 5 à 7 jours après la mise en place de la couche de pente. La pluie peut encore rendre la surface rugueuse peu après l'installation s'il n'y a pas de couche de ciment de protection. Pire encore, l'humidité accumulée peut s'infiltrer au fil du temps, même plus d'un an plus tard. C'est pourquoi nous pensons toujours d'abord à l'étanchéité de la toiture. Nous procédons ensuite à un contrôle sur place. En cas de doute, nous pouvons mettre le toit sous l'eau et ajouter un colorant à l'eau. Nous savons alors avec certitude si la fuite est due à l'étanchéité du toit ou non. Plus d'une fois, nous avons constaté que l'eau qui fuyait ne se décolorait pas, ce qui indique que l'eau visible est bien de l'eau résiduelle", explique Patrick Vanderstichelen.
Pour éviter tout problème potentiel, Patrick conseille à tous les chefs de chantier de percer des trous à intervalles réguliers au niveau le plus bas des costières afin que l'eau de pluie puisse s'écouler facilement de la toiture vers l'intérieur. En outre, il faut insister auprès de l'installateur de ce type de mortier pour qu'il décape correctement la couche supérieure afin que le ciment remonte au sommet et forme une couche imperméable. Mais surtout, surveillez les conditions météorologiques et ne faites pas poser le mortier isolant ou le béton mousse lorsqu'on prévoit de la pluie ou de la neige, ni lorsque les températures sont trop élevées ou qu'il y a un risque de gel immédiatement après la pose.
Si, malgré ces précautions, un problème survient au niveau de la couche supérieure, nos couvreurs ne peuvent pas coller le pare-vapeur. "Nous devons alors envisager de poser l'étanchéité en vrac et de la lester par la suite. La question est alors de savoir si la structure porteuse peut supporter ce poids supplémentaire. Une autre option consiste encore à appliquer un mortier de ciment d'une épaisseur minimale de 20 mm sur la surface existante". conclut Patrick Vanderstichelen.
Les mortiers isolants ou le béton mousse sont des solutions intéressantes pour créer des pentes cimentées sur les toits plats. Ils sont rapides et faciles à mettre en œuvre. Il convient toutefois d'examiner d'un œil critique les conditions de mise en œuvre : un temps trop chaud, le gel ou de fortes pluies sont préjudiciables à un bon résultat final.
Patrick Vanderstichelen, responsable de la formation technique au sein du Tectum Group, a constaté ces dernières années une augmentation du nombre de bétons mousse ou de mortiers isolants sur les toits plats. "Cela concerne environ 80 % de nos chantiers. Parfois, ils sont même posés en grandes épaisseurs. Les couches de pente en ciment assurent alors non seulement une pente adéquate vers les points d'évacuation de l'eau, mais doivent également contribuer à l'isolation thermique de la toiture. En soi, je n'ai rien contre ces couches de pente isolantes, pour autant qu'elles soient placées dans de bonnes conditions. C'est ma principale préoccupation et mon premier point d'attention lorsque j'inspecte une toiture sur laquelle nous allons travailler.
Il arrive parfois que la couche supérieure des talus en ciment n'ait pas été proprement lissée. La surface est alors moins plane. Par conséquent, il y a non seulement un risque que l'apprêt pour l'installation du pare-vapeur n'adhère pas correctement, mais aussi que la couche supérieure s'écaille sous l'influence du soleil ou du gel. Dans le cas d'un mortier isolant avec des billes de PSE encastrées, il y a un risque de brûler le PSE lors de la cuisson du pare-vapeur ou qu'il y ait une réaction chimique entre les solvants du primaire et le PSE. Si la surface n'est pas suffisamment plane, il est nécessaire d'appliquer une couche supplémentaire de mortier de ciment d'au moins 20 mm d'épaisseur pour assurer une bonne adhérence du pare-vapeur", explique Patrick Vanderstichelen.
Une deuxième raison importante pour laquelle la couche supérieure de mortier isolant ou de béton mousse doit être finie correctement est d'éviter l'accumulation d'humidité dans l'emballage. "Si les précipitations tombent dans les deux jours qui suivent la pose du mortier ou du béton et que la couche supérieure n'est pas correctement finie, l'eau de pluie s'infiltrera dans l'emballage construit. Cette humidité ne pourra jamais s'évaporer complètement puisque nous appliquons généralement le pare-vapeur 5 à 7 jours après la mise en place de la couche de pente. La pluie peut encore rendre la surface rugueuse peu après l'installation s'il n'y a pas de couche de ciment de protection. Pire encore, l'humidité accumulée peut s'infiltrer au fil du temps, même plus d'un an plus tard. C'est pourquoi nous pensons toujours d'abord à l'étanchéité de la toiture. Nous procédons ensuite à un contrôle sur place. En cas de doute, nous pouvons mettre le toit sous l'eau et ajouter un colorant à l'eau. Nous savons alors avec certitude si la fuite est due à l'étanchéité du toit ou non. Plus d'une fois, nous avons constaté que l'eau qui fuyait ne se décolorait pas, ce qui indique que l'eau visible est bien de l'eau résiduelle", explique Patrick Vanderstichelen.
Pour éviter tout problème potentiel, Patrick conseille à tous les chefs de chantier de percer des trous à intervalles réguliers au niveau le plus bas des costières afin que l'eau de pluie puisse s'écouler facilement de la toiture vers l'intérieur. En outre, il faut insister auprès de l'installateur de ce type de mortier pour qu'il décape correctement la couche supérieure afin que le ciment remonte au sommet et forme une couche imperméable. Mais surtout, surveillez les conditions météorologiques et ne faites pas poser le mortier isolant ou le béton mousse lorsqu'on prévoit de la pluie ou de la neige, ni lorsque les températures sont trop élevées ou qu'il y a un risque de gel immédiatement après la pose.
Si, malgré ces précautions, un problème survient au niveau de la couche supérieure, nos couvreurs ne peuvent pas coller le pare-vapeur. "Nous devons alors envisager de poser l'étanchéité en vrac et de la lester par la suite. La question est alors de savoir si la structure porteuse peut supporter ce poids supplémentaire. Une autre option consiste encore à appliquer un mortier de ciment d'une épaisseur minimale de 20 mm sur la surface existante". conclut Patrick Vanderstichelen.
Les mortiers isolants ou le béton mousse sont des solutions intéressantes pour créer des pentes cimentées sur les toits plats. Ils sont rapides et faciles à mettre en œuvre. Il convient toutefois d'examiner d'un œil critique les conditions de mise en œuvre : un temps trop chaud, le gel ou de fortes pluies sont préjudiciables à un bon résultat final.
Patrick Vanderstichelen, responsable de la formation technique au sein du Tectum Group, a constaté ces dernières années une augmentation du nombre de bétons mousse ou de mortiers isolants sur les toits plats. "Cela concerne environ 80 % de nos chantiers. Parfois, ils sont même posés en grandes épaisseurs. Les couches de pente en ciment assurent alors non seulement une pente adéquate vers les points d'évacuation de l'eau, mais doivent également contribuer à l'isolation thermique de la toiture. En soi, je n'ai rien contre ces couches de pente isolantes, pour autant qu'elles soient placées dans de bonnes conditions. C'est ma principale préoccupation et mon premier point d'attention lorsque j'inspecte une toiture sur laquelle nous allons travailler.
Il arrive parfois que la couche supérieure des talus en ciment n'ait pas été proprement lissée. La surface est alors moins plane. Par conséquent, il y a non seulement un risque que l'apprêt pour l'installation du pare-vapeur n'adhère pas correctement, mais aussi que la couche supérieure s'écaille sous l'influence du soleil ou du gel. Dans le cas d'un mortier isolant avec des billes de PSE encastrées, il y a un risque de brûler le PSE lors de la cuisson du pare-vapeur ou qu'il y ait une réaction chimique entre les solvants du primaire et le PSE. Si la surface n'est pas suffisamment plane, il est nécessaire d'appliquer une couche supplémentaire de mortier de ciment d'au moins 20 mm d'épaisseur pour assurer une bonne adhérence du pare-vapeur", explique Patrick Vanderstichelen.